Les herbes au vent et les marais

Inspirée par une série de photos d’une amie d’herbes volages, vertes acidulées, lègères et vaporeuses en gros plan sur un fine couche de ciel clair, je suis tombée ébahie devant une telle poésie; devant la capacité des images à faire sentir, à entendre. J’avais le vent frais dans les oreilles, et en rappel, sonnant et trébuchant, les couleurs de ces marais, encrés en moi, les gris qui se fondent aux verts, ou l’inverse, le ciel qui tombe dans le vert, dans l’eau, ou l’inverse. Quel défi d’essayer d’en faire une illustration. C’est là que je me dis que la technique me manque, mais j’essaye d’avoir au moins le sentiment…

Se fondre dans le paysage, acrylique, encre et papier sur toile, 20x20cm

Paysage familier, acrylique  et encre sur toile, 12x12cm

Carnet suite…

Pour tous ces matins brumeux, malades, fatigués, où le seul remède était un oeuf à la coque…

Nouveau carnet

Tentatives du bout du pinceau pour ébaucher de nouvelles envies sur le carnet de croquis

« Mon arbre est grand »

Je suis fascinée par les légendes familiales, les histoires des ancêtres…Tous vieux documents, photographies, écrits, me racontent un peu plus sur là d’où je viens. Je me brode moi même depuis longtemps des histoires  cousues, décousues, recousues en brodant avec toute matière qui me tombent sous la main, dans les oreilles, ou dans un coin de ma tête… Zou se balade facilement dans les contrées anciennes, pour s’inventer à son tour sa propre histoire, mais à vrai dire, elle surgit bien, elle aussi, de que quelque part… Dans son arbre, il y a des feuilles qui virevoltent au gré du vent…

Portrait de famille, aquarelle 22×30 cm, 2006

Et pour les amateurs de littérature jeunesse, allez donc fouiner dans l’arbre de Rébecca Dautremer et Christine Beigel: Je suis petite, mais mon arbre est grand, aux éditions Magnard Jeunesse…
 

Mais qui est Armand?

D’ailleurs, souvent les gens, a fortiori un peu vous, lecteur (très cher et fidèle lecteur…merci!) pense que Zou est un nom d’artiste trouvé un dimanche à lire des comptes pour enfants; d’ailleurs pourquoi pas… Mais Zou, c’est vraiment un petit quelqu’un, un personnage comme on dit, et quand je rajoute qu’elle a même un amoureux, et bien on reste intrigué. Et bien oui Monsieur-Madame, j’ai l’honneur de vous annoncé l’aventure officielle de Zou avec son Armand d’amant (qu’elle a, au passage depuis sa naissance, hey…).

Si cela vous dit, on peut toujours causé un peu, ici, de cette Zou là, qu’en pensez-vous? En attendant, voilà un dessin d’Armand, qui, je vous l’accorde, se fait rare et toujours un peu solitaire.

Armand, aquarelle sur papier torchon, 20,5×25 cm

Petites questions du matin

Le mardi, la vie reprend le cours des choses réglées, ou presque, et je dois filer au travail, un détour par ici pour m’insuffler autre chose qu’un horaire de bus (que j’ai râté, c’est sur maintenant), ou qu’un planning alambiqué.

Je lis le message de Véro que je n’ai encore jamais croisée, et qui me glisse un sentiment bien connu… « je n’ose pas ». Ce matin, après un week end riche en création; j’ai envie de voir chacun sauter à l’eau, avec retenue ou pas.

J’ai envie d’oser, sinon tenter l’acrylique, les plus grands formats, et j’ai besoin d’un guide, j’aime être guidée pour mieux me libérer ensuite… Connaissez vous un endroit, une personne avec qui je pourrais aborder la peinture?

Par ailleurs quelqu’un connaitrait-il la galerie Wax ou l’épicier d’art à Nantes?

Cette fois-ci, je file…

La collection de papillons

Nous avions un joli petit filet avec nos robes à dentelles et la cruauté qui va avec.Il fallait trouver les plus rares, les plus précieux et Monsieur l’ami nous les épinglait comme un cabinet de curiosité, ces insectes éphémères à la vie plus légère et moins rapide qu’un berlingot.

Je rêvais de me les monter en sucette, et en cachette je les dépinglais à volonté pour m’en dessiner de nouvelles robes à dentelles…

Le tricycle

Un bonhomme sur un tricycle c’est l’apprentissage du vent dans les cheveux et le début de l’échappatoire. C’est filer en dehors de la terrasse, c’est lisse comme le goudron, mais le crépit de la maison vous retient bonhomme.Je rêve de partir et je trébuche sans le savoir.
Mes petits doigts potelés de bonhomme sont les punaises sur la mappemonde de ma vie qui m’aide à savoir où je suis.
Je ne suis plus bonhomme et cicatrices aux poings le bonhomme sait qu’il a voulu pédaler à tout va, s’ennivrer du vent dans les cheveux.

Je rechercherai plus loin la route continue, l’absence de crépit et la fin du goudron, tendre cadre de mon enfance protégée.

l’échassier du marais

le tout début de Zou.

L’échassier ne se balade plus trop dans le coin, il s’est tapis pour de bon dans les gris; je me demande s’il se relèvera.
Je lui tire mon chapeau à fleur, et me déguise en héron juste une fois pour lui chanter une chanson avant que la voiture et les pimpons ne l’amènent sur la lune.

Goog Bye Milord!

la plus belle!

elle commence à dater cette aquarelle là, mais il y a tout l’univers de zou là dedans…

14x14cm – papier 300mg collé sur ardoise